Débuter la saison en éliminant un club de régional 1, Hiriburuko Ainhara, est de bon augure pour le Patronage Bazadais. Olivier Hériveau, entraîneur, avait d’ailleurs aborder cette rencontre comme un test. « Pour cette rencontre, nous avons pu faire la différence par notre plan de jeu mis en place pour cette occasion car nous savions que notre adversaire a un fort potentiel offensif. Nous les avons attendu avec un bloc bas. Il fallait être rigoureux. Nous avons joué la tactique du contre. Et au fil du match, nous avons senti que nous étions capables de faire quelque chose », indique Olivier Hériveau.

Et il a fallu attendre les prolongations pour faire la différence. « Les joueurs ont tenu physiquement les 120 minutes. J’ai été surpris car je ne pensais pas que nous serions aussi prêts à une semaine de la reprise« , ajoute-t-il. Le Patronage Bazadais a repris depuis le 6 août avec un rythme de 7 entraînements par semaine durant trois semaines, afin d’être prêts physiquement à aborder le championnat de régional 3. Et cela semble plutôt bien marcher et Bazas pourra aborder cette saison sereinement. D’autant que l’ambition est présente : atteindre au terme de la saison le régional 2. Un objectif annoncé et assumé : « je sais que nous en sommes capables, précise le technicien. Les joueurs sont prêts à assimiler le travail nécessaire. Nous savons qu’en annonçant un objectif, il faut l’assumer mais il faut toujours aller chercher plus loin. Ce sera plus compliqué cette année car il n’y aura qu’une seule montée mais à nous de saisir cette opportunité. Souvent les clubs se cachent derrière des objectifs de jouer le haut du tableau ou de maintien. Il ne faut pas avoir peur d’afficher ces ambitions non pas par orgueil mais par continuité ».

Pour l’ouverture du championnat, c’est à Doazit que Bazas se rendra. « Le groupe est prêt, moi aussi. Nous nous préparons bien à attaquer le championnat. Le premier match est toujours important pour chaque équipe. Doazit est un club habitué de ligue. On y va avec nos forces et nos qualités », conclut l’entraineur.