Comment avez-vous réagit en apprenant le tirage ?

Fabien Cerqueira : Mal parce qu’on voulait une équipe de notre niveau ! Mais content que ce soit une R1 et surtout avec un bon pote en face et d’autres connaissances aussi.
Arnaud Hours : Heureux ! Ç’est Fabio qui m’a annoncé la nouvelle pendant mes vacances en Grèce !

Vous allez vous retrouver comme adversaire alors que vous avez été longtemps coéquipier, plutôt sympa ?

Fabien Cerqueira : Oui sympa. On a été coéquipiers mais on est surtout devenu amis, on s’appelle toutes les semaines !
Arnaud Hours : Oui car c’est surtout un ami depuis de nombreuses années, même si nos vies nous empêchent de nous voir plus souvent. On s’appelle et on déjeune assez régulièrement ensemble !

Comment allez-vous aborder cette rencontre ?

Fabien Cerqueira : J’aborde la rencontre sans pression ! C’est lui qui doit l’avoir ! On est le petit. Si on gagne c’est l’exploit. Si on perd, c’est normal ! Donc pas de pression.
Arnaud Hours : On aborde le match avec des inquiétudes car la préparation fut compliquée mais on a un groupe soudé donc on ne lâchera rien.

Comment faire la différence sachant que deux niveaux séparent les deux équipes ?

Fabien Cerqueira : Il faut qu’on les fasse douter, pour qu’Arnaud s’énerve ! Si on les fait douter le match peut s’équilibrer ! Faut pas qu’on prenne une valise dès le début du match !
Arnaud Hours : La différence serait de mettre du rythme mais le foot est tellement inexplicable parfois ! Les respecter point final.

Crédit : Marie-Laure JULIAN

Vous êtes tous les deux des passionnés et râleurs sur le terrain, qui sera le plus râleur dimanche ?

Fabien Cerqueira : Moi je râle souvent même si je trouve que je me suis assagis (rires). En plus ma femme et mes deux garçons seront présents (il faut que je montre l’exemple). C’est sûr que si on se prend une raclée, je vais râler
Arnaud Hours : Si on perd c’est moi c’est évident  ! Mais je vais jouer à un poste qui n’est pas le mien donc je vais me concentrer.

Un mot à ton adversaire ?

Fabien Cerqueira : Un mot à mon nounours ! Que je suis heureux d’avoir rencontré ce mec un jour de prépa à « Bisca » ! On risque de se prendre la tête sur le terrain, mais on sait très bien qu’on est des compétiteurs et qu’après le match c’est la mienne !
Arnaud Hours : Un mot à Fabio : heureux de pouvoir le recroiser sur un terrain et que j ai pleins de souvenirs. C’était notre bout en train à « Bisca » : toujours des mots pour rires et surtout le chef de la canicule ! J’espère que j’aurai de l’essence pour pouvoir siffler deux ou trois bières avec lui dimanche.