Déjà, lors du tour précédent, les protégés de Jean-Luc Gautier ont rencontré un club de National 2. C’était le Stade Montois mais à domicile, au stade Louis Goubet. Pour le sixième tour, ce sera Trélissac mais il faudra faire le déplacement, l’affiche ayant été inversée car un seul niveau sépare les deux équipes. Et comme Trélissac était visiteur et Lège Cap Ferret recevait, le règlement impose l’inversion dans ces cas là.

© US Lège Cap Ferret

Peu importe au final, car les joueurs du Bassin ont bien envie d’aller le plus loin possible et d’atteindre le premier tour fédéral. Pour Rémy Gauthier, c’est une première ce parcours. Lors des deux saisons dernière, il jouait dans le club périgourdin et n’a pu aller plus loin que le cinquième tour. Pour lui : « un sixième tour, c’est du bonus. On a toujours l’envie de montrer que même si l’équipe est supérieure, comme il y a deux semaines, on a l’opportunité d’être performants« .

Pour lui, cette rencontre est particulière car jusqu’en juin dernier, il portait les couleurs de Trélissac. « Je suis content de retrouver Trélissac, même si on n’a pas de chance car on joue deux des quatre clubs de N2. Mais je suis heureux de retrouver mes amis. Nous avons toutes nos chances là-bas. Nous avons les qualités pour faire quelque chose. A nous de les faire douter mais de mon côté, cela ne change rien à la préparation. Inconsciemment, on a envie de montrer ses qualités quand on joue contre son ancien club« , indique Rémy Gauthier.

Et ce n’est pas parce qu’en face il y aura un très bon ami, Nicolas Porcheron avec qui il part en vacances d’été et qu’il connait depuis le pôle espoir, qu’il va lâcher l’affaire. « C’est toujours sympa et une bonne occasion de se revoir mais, sur terrain il n’y a pas d’ami« , conclut-il.

Le match
Coupe de France, sixième tour
Trélissac (N2) – Lège Cap Ferret Samedi 27 octobre à 20h