Comment le groupe a digéré l’échec à la montée de l’an passé ?

Jean-Philippe François : Je pense que le groupe a bien digéré cet échec. Il fallait repartir avec des objectifs ambitieux. Nous avons une nouvelle base de joueurs, avec un peu de renouvellement d’effectif. Certains choix ont été faits. Et il fallait montrer notre volonté de repartir de l’avant. Nous avons connu un début de championnat, avec deux déplacements contre des équipes réserves, qui a été difficile avec des résultats pas à la hauteur des attentes. Nous avons réussi à minimiser l’échec et rester concernés pour enchainer sur une bonne série. Personnellement, je n’ai pas trouvé le groupe atteint.

Quel bilan faites vous à deux matchs de la fin de la phase aller ?

Jean-Philippe François : C’est un bilan positif même si on aurait pu être meilleur. Nous avons perdu des points notamment sur les premiers matchs. Nous avons été en infériorité numérique comme contre Tulle au bout de quinze minutes de jeu ou encore à Trélissac où on finit à neuf, permettant à Trélissac d’égaliser dans les dernières minutes. Ce sont des points lâchés bêtement alors que nous avions la maîtrise des matchs. Puis, il y a eu de bons enchainements, une bonne série qui nous ont permis de créer une dynamique. Le groupe est en émulation. La concurrence a joué. Elle est positive. Notre défaite à Saint Médard en Jalles reste un échec de l’efficacité offensive. Ce match laisse des regrets mais nous avons bien réagit une semaine après contre Feytiat (5-0). Le week end dernier, nous avons fait un déplacement à Guéret. Un match à mettre entre parenthèse à cause des aléas de la route. Nous n’avons pas pu manger à l’endroit prévu, qui était bloqué, et avons dû trouver un autre point de restauration, tout cela pour arriver juste 50 minutes avant le match. Lors de la première période, cela a été catastrophique. Nous étions menés 2-1 et s’il y avait eu trois ou quatre buts de plus, il n’y aurait rien eu à dire. Il y a eu une réaction en deuxième période qui nous permet de revenir avec un match nul alors que l’objectif était de prendre les trois points contre le dernier du classement. Mais vu le contexte, cela reste un bon résultat.

Avec ce samedi un match choc puisque la Jeunesse Villenavaise reçoit Isle, le leader du classement. L’occasion de se positionner premier avant la trêve et ainsi attaquer de la meilleure des manières la deuxième période ?

© Marie-Laure Julian

Jean-Philippe François : Il est important de valider la première partie de championnat. Si il y a une occasion de finir premier, il faut la saisir. Ce serait positif dans cette poule homogène. C’est un gros matchs et je sais que les joueurs répondront présents comme ils ont su le faire depuis le début e saison. Il faut aussi se racheter du match à Guéret car le résultat reste en deçà des attentes. Je ne suis pas inquiet, le staff non plus, sur le comportement des joueurs. Ils sauront répondre présents.

Ce qui montre une maturité car sur les saisons précédents, la JV manquaient les grands rendez vous ce qui lui a empêché d’accéder au niveau fédéral ?

Jean-Philippe François : C’est pour ça, il faut passer un cap dans la progression mentale. Il ne faut pas passer à côté d’autant que le match est à domicile, où il faut prendre un maximum de points. Mais cela sans se mettre la pression non plus. Je ne suis pas inquiet, ils ont déjà prouvé cette saison.

Comment faire la différence ?

Isle est une équipe qui a de gros atouts offensifs, et de grosse individualités. Il faut que l’on retrouve la rigueur défensive de la saison dernière en gardant notre efficacité offensive. Il y a un équilibre à trouver. Il faudra être vigilants et unis afin d’éviter que notre adversaire ne puisse s’exprimer offensivement et faire ce que l’on sait faire. Et ne pas se chercher d’excuses si on ne fait pas les efforts qu’il faut. Cela avec une inconnue cette semaine, avec des conditions d’entrainement qui n’étaient pas optimales pour nous à case de la pluie alors que l’on sait que nos adversaires s’entrainent dans de bonnes conditions. Ils auront un avantage là dessus, à nous de trouver l’énergie supplémentaire. Nous avons d’ailleurs fait le constat que les clubs qui sont en général en haut sont ceux qui peuvent s’entrainer normalement, même en hiver.