Quel bilan faites vous à mi saison ?

Le bilan sur le plan sportif est correct, si l’on tient compte de l’effectif et des moyens à disposition par le président, le service des sports en installations. On peut dire que ça traine, le parcours en coupe de France a permis de faire parler de Talence comme souvent chez les petits clubs. Avec un nouveau groupe, on doit être patients et chercher la régularité dans les séances et le championnat.

Quelles sont vos satisfactions ?

On retrouve un peu de ce que j’ai dit dans le bilan : des installations de travail satisfaisantes, ce qui est très important, un bon petit parcours en coupe de France, un début de championnat correct. Il faut y rajouter le fait que des joueurs de qualités humaines et sportives ont rejoint le club. Ces joueurs donnent de l’épaisseur au projet. Notre partenaire, le cabinet sport santé Talence, m’aide beaucoup dans le suivi des blessés et la gestion de la réathlétisation se fait en accord avec Jerome Bertet, le cabinet nous propose aussi des séances de cryothérapie.

Et vos déceptions ?

Des déceptions, oui mais je préfère avancer avec les joueurs qui persévèrent dans la difficulté. Personnellement je commence à entrainer donc si je veux progresser et réussir atteindre les objectifs individuels et collectifs, je vois les échecs comme des étapes vers la réussite. Les déceptions ne sont pas des limites, sauf perdre des joueurs clés sur des blessures graves sur 6/8 mois. Les vraies exigences sont liées à la discipline sportive, on le sait que les circonstances de la vie vont agir sur le degré d’investissement d’un staff ou joueurs pour amener à bien un projet sportif. Si tu es sans repères dans la vie, sur le terrain ou sur le banc, tu seras toujours réfractaire aux règles du jeu, aux choix, à la vie d’une équipe.
A Talence, on peut vivre une aventure et amener le club à un bon niveau régional, on peut se mettre autour d’une table.

Comment abordez vous la deuxième partie de saison et avec quel objectif ?

Sur la deuxième partie, on va continuer à rechercher la performance collective avec des joueurs motivés, sans états d’âme. Le plaisir est au centre de l’activité donc le jeu reste prioritaire. Il faut rester parmi les cinq premiers. On ne joue pas la montée, on n’a pas le groupe préparé pour ça, ni le club. Je ne crois pas à une équipe qui monte mais à un club qui veut progresser et se structurer. Le cadre sportif et les règles permettent d’avoir des objectifs élevés. Nous sommes engagés dans des compétitions, le loisir c’est d’aller au cinéma, aller à la pêche, à la chasse, pas de venir jouer un match contre le stade Bordelais, Villenave ou Lormont…

Est-ce qu’il y aura des ajustements dans l’effectif ?

Oui, au niveau fédéral ou plus ce n’est pas nécessaire, les joueurs ont de la bouteille et peuvent encaisser des situations difficiles, en régional c’est primordial, on peut être pris en otage par certains comportements. Signer en juillet et partir en octobre c’est inhérent au football de région. On s’adapte, on doit composer parfois avec les joueurs qui se lèvent à 8h du matin et les joueurs qui vont se coucher à 8h du matin pour jouer à 15h ! En Février, nous aurons le retour de deux joueurs opérés du genou. Le groupe est bon et nombreux, 22 avec 3 gardiens, nous reprendrons les oppositions du mercredi du début de saison.