Quel sentiment vous a laissé la rencontre contre Lège Cap Ferret ?

De notre côté, il y avait toujours le même sujet : beaucoup d’absents pour blessures. Alors on s’adapte. C’est la même histoire que la première partie de saison. Nous avons fait une très mauvaise première période. On a rectifié cela à la mi-temps. En deuxième période il y a eu plus d’engagement et de volonté de jeu vers l’avant. Nous avons eu quelques occasions, Lège aussi. Globalement nous avons été dominé mais il fallait prendre ce point et surtout ne pas perdre.

Quel bilan faites vous à mi parcours ?

J’ai un sentiment partagé. Je suis convaincu que si nous avions été au complet, nous aurions pu embêter plus de monde. Maintenant, vu le nombre d’absents, ce que nous avons fait est plutôt bien. Nous sommes au milieu de tableau. Nous avons bien démarré et avons été dans les six premiers durant longtemps. Logiquement nous avons baissé de rythme. Mais nous n’avons jamais été dans la zone de relégation. Il ne faut pas oublier non plus que nous venons d’arriver à ce niveau. À nous de rester éloignés de la zone de relégation.
Nous nous attendons à une deuxième partie de saison plus intense. Il faut que nous parvenions à récupérer du monde. On essaye de progresser mais ce n’est pas facile. Nous avons beaucoup de malchance. Par exemple Cleve Kokassa et Romain Brionne qui ont joué tous les matchs sur les deux dernières saisons. En national 3, le premier n’a joué que deux matchs et l’autre pas du tout. On passe d’une saison avec 18 à 22 joueurs par séance d’entraînement à quinze à peine. J’étais conscient des difficultés dès le début et je savais que sur la durée, on pouvait pas continuer comme ça.

Comment abordez vous la deuxième partie de saison ?

J’aborde cette deuxième partie de saison avec plein d’espoir. On est là sur les matchs. Ce qu’on fait est cohérent et on ne se fait pas balader. Maintenant, on attaque un calendrier difficile avec des matchs contre Niort, Anglet et Angoulême. Sur la deuxième partie, il y aura un championnat à deux vitesses entre ceux qui veulent monter et ceux qui ne veulent pas descendre. Cela porte une toute autre pression. J’espère qu’on va y répondre. Je suis plutôt optimiste.