Après une accession en régional 2, la belle année 2018 continue pour le CA Béglais. Et pour cette fin de mois de septembre, la plaine des sports de Bègles sera à la fête. Et pour cause, pour le quatrième tour de la coupe de France, les protégés d’Emmanuel Destang reçoivent Mérignac Arlac, club de national 3. A l’annonce du tirage, Charli Labrousse, capitaine, reconnait : « toute l’équipe était très excitée et fière de jouer contre un des plus gros clubs actuellement en Aquitaine« .

Alors forcément, cette semaine a un goût un peu particulier et la préparation est effectuée avec un surplus de motivation : « il y a un peu d’excitation, reconnait-il, mais nous essayons de nous préparer au mieux avec beaucoup de sérieux et une grande détermination« .

Cette rencontre ne va pas être simple à négocier car deux niveaux séparent les deux formations. Mais, c’est pour cela que les joueurs affectionnent tant cette compétition : pour se frotter à plus fort. Alors cette rencontre représente pour le Béglais : « un gros défi mais surtout, nous nous sentons chanceux de pouvoir recevoir une équipe de ce niveau« .
Pas question pour autant de se mettre une pression qui pourrait annihiler tout espoir d’exploit. « Nous sommes sereins, conscients de nos forces et faiblesses, indique le capitaine. Nous savons que la marche est haute mais nous allons tout faire pour nous donner un maximum de chances de l’emporter. Le plus important est de donner une bonne image de notre équipe première et de notre club. Face à une telle équipe nous allons devoir être patients, faire preuve d’une grande solidarité défensivement et surtout jouer tous les coups offensifs à fond« .
Et, même si Charli Labrousse estime les chances de qualification de 30/70, il faudra la saisir. « Même si Arlac nous est largement supérieur, nous avons nos chances. C’est la coupe et nous ferons tout pour leur donner le plus de mal possible ». 
Et cela tout en prenant soin de « profiter de ce match car peu d’entre nous ont eu la chance ou même pourront avoir le chance de jouer contre une N3 dans leur carrière. Il faut aussi de croire en nos forces. Nous n’avons rien à perdre, tout à gagner« , tels seront ses derniers mots à ses coéquipiers avant de rentrer sur la pelouse pour défier les écureuils.