Les Pingouins n’ont pas eu peur des Lions

Quelle grosse affiche 100% girondine était proposée en entame du cinquième tour de la Coupe de France. Le FC Libourne, club de régional 1 qui était la saison passée en National 3, recevait le Stade Bordelais. Un match très particulier pour Laurent Dauriac qui a entraîné durant quatre saisons le club au maillot frappé du Lion mais aussi Gérard Roland, capitaine du FC Libourne, qui était précédemment capitaine des adversaires du jour. La frustration était de mise pour le dernier ancien joueur Stadiste, Clément Janin, qui vient tout juste de reprendre les entraînements. Il s’était blessé en début d’année lors d’un match de National 2 avec les Lions.

Le stade Moueix était bien garni pour cette affiche, par un public composé par beaucoup de nostalgiques des épopées passées au début des années 2000 alors que le club s’appelait encore Libourne Saint Seurin. De son côté, le Stade Bordelais faisait le déplacement avec la ferme intention de se qualifier afin d’être encore en lice au mois de janvier et ainsi atteindre l’objectif fixé dans cette compétition.

Dans le stade libournais, de nombreux gros sont déjà tombés. Et les Libournais ont bien l’intention que l’histoire se renouvelle. L’entame libournaise est plutôt bonne puisque les protégés de Laurent Dauriac se crée deux occasions durant les vingt minutes de jeu, dans toutefois les concrétiser. Mais, à la 24ème, les Pingouins perdent leur défenseur central. Majid Mzizoua, blessé, est contraint de sortir. A la mi temps, le score est nul et vierge et il est difficile de pronostiquer quelle sera l’issue de cette rencontre. La deuxième période sera un peu plus animée. Alors que se joue la 70ème minute de jeu, Dousseaux s’effondre dans la surface, au contact de Rios. L’arbitre de la rencontre, M. Roumier, accorde alors un pénalty aux locaux. C’est Kévin Teurlay qui prend la responsabilité de le tirer. Et il trompe Scribe. La douche froide pour le Stade Bordelais qui n’a plus le choix et doit attaquer pour tenter d’égaliser. Mais les protégés d’Alexandre Torres sont confrontés à un gardien qui ne laisse rien passer. Libourne crée ainsi l’exploit en se qualifiant sur la plus petite des marges. Une victoire dans la douleur, mais ce sont toujours les plus belles.