Comment le groupe vit à quelques jours de cette rencontre de coupe de France, avec quel état d’esprit ?

Le groupe vit très bien en ce moment nous surfons sur une bonne dynamique tant en championnat qu’en coupe donc nous avons tous hâte d’y être. Nous sommes pressés d’en découdre avec cette équipe. Nous avons tous énormément d’envie de passer ce tour.

Comment avez vous reçu la nouvelle du tirage : un déplacement à Noisy ?

Il y a eu un double sentiment, à la fois de la joie car la coupe de France est faite pour pouvoir jouer des équipes que nous n’avons pas l’habitude, et une ville parisienne avec tout ce que cela comprend c’est vraiment excitant. Et d’un autre frustré de ne pas avoir reçu car jouer à domicile est une vraie force.

Cela doit être frustrant de ne pas pouvoir partager ce moment avec le public ?

Oui c’est frustrant car lors du tour à domicile contre Mont de Marsan le public avait été vraiment incroyable et nous avait poussé, ce qui nous a fortement aidé.
Là nous allons jouer vraiment en terre inconnue sans supporter, ce qui sera un peu plus compliqué.

© Marie-Laure Julian

En cas de qualification, ce sera historique pour le club qui n’a jamais atteint les 32ème ?

Exactement nous égalons actuellement le record du club. La dernière fois, nous avions perdu face à Limoges en revenant de Guyane. Cette élimination nous avait mis un coup derrière la tête. Nous allons faire tous faire pour que ce moment soit historique pour le club.

Est ce que cela vous met une pression supplémentaire ?

Non aucune pression ce n’est que du bonus. Nous jouons simplement un match du football ce n’est que du bénéfice. Tout ce qui nous arrive, nous devons savourer, profiter et ne pas se poser de questions et foncer !

Comment faire la différence ?

La différence se fera collectivement, dans les notions de solidarité, combativité et être très fort mentalement.
Nous devons aussi profiter des caractéristiques des joueurs de notre équipe. L’insouciance des jeunes et l’expérience des cadres dans les moments importants, des joueurs ayant connu des épopées en coupe tels que René Dolivet ou aussi Anthony Melka.

A combien estime tu vos chances de qualification ?

Pour moi, c’est du 50/50 même si ça fait cliché. Nous nous déplaçons, contexte inconnu, l’écart de niveau sera donc inexistant, qui plus est qu’ils sont invaincus donc le challenge en sera encore plus excitant.
Tout ce que je peux dire, c’est que nous allons donner corps et âme afin de ramener la qualification et potentiellement une ligue 1 sur la presque île.