Jamais Izon, Vayres ou Saint-Sulpice-et-Cameyrac n’était parvenu seul à atteindre l’élite régionale. Saint Sulpice et Cameyrac et Izon ont flirté avec mais il a fallu l’alliance de ces trois clubs pour atteindre le régional 1.

La saison passée, alors que le club s’appelait encore Izon-Vayres, la montée avait échappé au groupe à deux journées de la fin. Pourtant leader quasiment toute la saison, Brive a pris cette place et Izon Vayres finissait second. Et cette fin avait laissé un goût amer au groupe avant que la fusion avec Saint Sulpice et Cameyrac n’ait lieu, pour donner naissance au FC Mascaret lors de l’été 2019. Restait à savoir comment le groupe allait digérer cette déception et cette montée qui s’est envolée donnant une fin cruelle. Claude Hardy, entraîneur reconnaît qu’il s’était « posé la question de savoir si nous étions capables de rebondir. Mais, cela s’est fait rapidement. Nous avons à nouveau connu des difficultés au démarrage avec quelques matchs nuls au début de championnat. Le parcours en coupe nous a fait du bien et nous a prouvé la possibilité de faire quelque chose ».

C’est ainsi que depuis le début de la saison, le FC Mascaret est leader de la poule D de régional 2. Le 13 mars, alors que la FFF annonce la suspension des compétitions, le FC Mascaret domine. Mais il faut attendre la décision d’arrêt de championnat et les modalités pour les accessions avant de sabrer le champagne. Avec le meilleur quotient, les rouges et blanc accèdent au Régional 1. Le groupe de la saison 2019-2020 entre alors dans l’histoire du club. Pour Claude Hardy, « c’est la finalité de 3,5 ans de travail avec Nicolas Sarrat. Les garçons sont appliqués, attentifs. J’ai eu beaucoup de plaisir de travailler avec cette équipe ». Il avoue que savoir que la montée est là alors qu’il restait 11 matchs à jouer, dont le match aller contre Libourne qui n’a jamais pu être programmé a un goût particulier mais cette montée n’a pas été volée même s’il concède que « la saison dernière, à deux journées de la fin, on était en position de monter et à la fin on finit deuxième. On sait que sur les onze derniers matchs, tout pouvait se passer mais cette fois ci, la chance a été avec nous ».

Cette montée a été possible selon Claude Hardy grâce « au travail de cohésion réalisé par Nicolas Sarrat depuis 13/14 ans. Avec cette ambiance, les garçons répondent systématiquement à ce qu’on leur demande. Le groupe n’a pas bougé et est stable à 70%. On a procédé à quelques petites retouches. Cette année, nous avions une bonne attaque mais défensivement nous avons pris plus de buts, sûrement car nous savions que nous pouvions toujours marquer un but de plus que notre adversaire ».

Place désormais à la préparation de la saison prochaine, en régional 1, avec une poule de 14 clubs. Un championnat qui sera donc un peu plus lourd et qui nécessitera plus de concentration. Mais cela sans Claude Hardy qui a décidé de quitter le club, tout comme Nicolas Sarrat, sur une belle montée historique.