En trois ans, Pierre Blanco a amené Chantecler de Départemental 2 en Régional 3, soit deux montées en trois saisons. Et, cette montée au terme de cette saison inachevée est une réelle surprise. Et Pour cause : au départ, il ne devait y avoir que cinq accessions de D1 club VIP en R3. Mais, afin d’équilibrer les poules, ce sont finalement huit accessions vers le championnat régional qui ont lieu.

Pierre Blanco le reconnait : « On a été très très surpris sachant qu’on croyait que c’était une blague. Il y avait des rumeurs qu’il y aurait plus de montée que deux dans notre poule mais on pensait pas qu’il y en aurait deux de plus. Je suis donc super heureux pour les joueurs, le club, les dirigeants invisibles qui font un boulot de dingue derrière« . 

Le technicien reconnait aussi que les émotions à la connaissance de cette accession sont particuliers : « c’est très étrange sachant qu’honnêtement le foot est secondaire par rapport à tout ce qui se passe en ce moment. Après je vais pas mentir, j’aurai aimé fêter la montée avec mes joueurs, mon staff et les dirigeants un dimanche après midi en fin de saison mais ça n’est pas possible. On se retrouvera dès que possible pour la fêter, ainsi que pour marquer le coup sur mon départ« . 

Car, alors qu’il annonçait son départ, Pierre Blanco ne savait pas encore que Chantecler allait connaitre la montée. Mais, il ne regrette pas sa décision d’aller vers Macau : « j’ai toujours été honnête mon projet était sur 3 ans. Il était de ramener le club en ligue, niveau que le club a connu la dernière fois en 1989 ! Vu que c’était la dernière année, l’objectif était maintenir le club rapidement et voir… En janvier, on était dans les trois premiers donc le deal était de jouer la montée… J’avais un groupe de qualité, avec des grosses individualités et des guerriers derrière, qui faisait un bon compromis. Cela a fonctionné et tant mieux pour tout le monde. Cela n’est pas difficile de partir ainsi parce que la décision était prise depuis juin dernier et la montée ne change rien. Je pense que trois ans dans un club c’est très bien. Je le voyais, les gars me connaissaient trop bien. Il y a besoin d’un nouveau discours, trouver d’autre moyen de captiver, travailler etc. Et puis l’opportunité de rejoindre mon meilleur ami, Julien Chabiron, sur un banc s’est présenté du coup encore moins de regret. Pour finir juste, je voudrais vraiment remercier ma chérie Julie Lanneluc pour tous les sacrifices qu’elle fait et qu’elle va devoir encore faire dans le futur pour me supporter et surtout toujours être derrière moi à me rassurer et me soutenir« .