Pour cette saison en coupe de France Belin-Beliet n’a que des adversaires supérieurs mais est toujours en lice ? Quel est votre secret ?

Nous avons rencontré cette année que des équipes supérieures (Biarritz R2, Audenge R2, FC Bassin Arcachon R1 et Poey de Lescar R2). Nous avons repris les entraînements très tôt, le 13 juillet, après 4 mois sans foot, avec deux nouveaux coachs et pas mal de nouvelles recrues (et très peu de départs) qui ont apportées un nouveau souffle. Les cartes ont été redistribuées et tout le monde a dû prouver aux entraînements qu’il avait le niveau. Les recrues se sont très vite intégrées à l’ambiance du club.

On sent que cette compétition vous galvanise même si en championnat les résultats sont excellents avec deux victoires en deux matchs ?

La coupe de France et son jeu de maillot est toujours une compétition particulière surtout pour nous équipe de R3. L’engouement que peut amener ce genre de rendez-vous est toujours exceptionnel notamment quand on joue pour Belin-Beliet. Notre public toujours aussi nombreux que ce soit à domicile ou à l’extérieur, qu’il pleuve ou qu’il vente, est incroyable.
Mais l’objectif principal reste le championnat avec deux victoires importantes pour garder cette dynamique positive (victoire à domicile 5-0 contre Montesquieu et 3-1 à Saint Paul Sport).

C’est un adversaire inférieur qui se présente dimanche avec quel objectif abordez-vous le match ?

L’important pour nous était de recevoir à Mano, pour ce tour historique pour le club. Dimanche se présente à nous une équipe de Saint Laurent de Billere (D1), certes d’un niveau inferieur, mais qui n’est pas à ce stade de la compétition pour rien. Leur parcours ressemble un peu au nôtre, en ayant sorti des équipes de niveaux supérieurs. On s’attend à une bonne équipe béarnaise qui vendra chèrement sa peau pendant 90 minutes pour atteindre le sixième tour de la compétition.

Quel est votre objectif dans cette compétition maintenant que vous êtes au cinquième tour ?

Maintenant que nous sommes au 5ème tour, nous rêvons bien sûr du sixième tour et pourquoi pas du parc des Princes (comme dirait notre coach) (rires). Ces souvenirs resteront sans doute graver dans nos mémoires. Mais pour cela il va falloir être concentrés et solidaire pour passer ce tour très compliqué.