Alexandre Torres le reconnait : « nous avons fait une super saison. Les joueurs ont été hyper concernés et impliqués de la première à la dernière journée. Ils avaient envie de prendre un maximum de points et n’ont rien lâché, en faisant des énormes matchs. Sportivement je suis super content« . Il n’hésite pas à ajouter que cette saison a été « la plus maitrisée et la plus proche en terme de production du jeu mise en place sur le papier« .

Finir leader avec 15 points d’avance sur le second, permettant d’avoir une accession un peu plus sereine qu’à l’accoutumée, est d’ailleurs toujours le souhait d’un entraîneur même s’il ne s’y attend pas vraiment tant les premières places sont disputées. Mais, Alexandre Torres reconnait que : « nous avions vu la saison passée que nous avions un groupe moteur. Même pendant le COVID les joueurs ont continué à s’entraîner seuls ou alors de manière collective quand c’était possible. Quand la saison a débuté on savait pourquoi on était là et les joueurs ont été focus dès le départ« .

Malgré cette accession en National 2, le technicien a décidé de quitter le Stade Bordelais, après y être resté six saisons. Et c’est pour lui une satisfaction que de laisser « le club dans les meilleures dispositions sportives possibles. C’est ma sixième année ici et j’avais envie de vivre une autre aventure. Nous avons vécu une saison record. Il est bien de partir ainsi, en bons termes avec la satisfaction de réaliser des objectifs. Se quitter avec le sourire c’est bien« , reconnait-il.

Durant cette saison, Alexandre Torres a aussi validé son BEPF (brevet d’entraîneur de football professionnel). Et c’est donc pour lui le « moment de prendre ce risque de donner un nouvel horizon à ma carrière sportive et professionnelle. Le BEPF est un sésame qui ouvre toutes les portes. Maintenant encore faut-il qu’un projet me plaise et que le club fasse le pari sur mon profil, mes méthodes et ma façon de travailler. La route est plus longue quand on arrive du monde amateur, même si je n’ai aucun complexe ni aucun doute sur ce que je peux amener. J’espère trouver un projet dans lequel la direction et moi nous nous entendrons pour mener ensemble un projet ambitieux dans lequel j’aurai la liberté de la méthode et du projet que je veux mettre en place« .

Il quitte les Lions, avec de nombreux souvenirs en tête dont « deux montées et une relégation alors qu’il restait neuf matchs à jouer. Toutes les saisons, je les ai vécu pleinement. Même le maintien en N2, je l’ai vécu comme une montée car c’était un objectif dur à atteindre car il a fallu gratter chaque point. Mon passage ici a été une expérience hyper formatrice, avec le plaisir de travailler avec pleins de gens et ce sentiment de ne jamais m’ennuyer.«