Il y a trois ans, Izon Vayres quittait le championnat qui s’appelait encore DHR. Au terme de cette saison 2017-2018, voilà que les protégés de Nicolas Sarrat et Claude Hardy retrouvent le deuxième niveau régional.

Nicolas Sarrat, co entraîneur avec Claude Hardy indique : « nous avons pu atteindre cet objectif après avoir conforté le groupe de la saison dernière, qui était cohérent. La saison passée nous avions fait un gros travail sur la deuxième partie. Relégables à la trêve, nous avions failli remonter un échelon supérieur. Nous n’avons connu qu’un seul départ, celui d’Antonin Camplot qui a choisi d’aller à Cestas afin d’évoluer à l’échelon supérieur. On savait que vu la refonte, il y avait quelque chose à faire cette année. Toutefois, on n’a pas mis la pression. Et, sur la première partie de saison nous avons rarement été défaits« .

Malgré la première défaite subie uniquement le 25 février à Bergerac la Catte, cela n’a pas été si simple comme l’indique Nicolas Sarrat : « il n’y a pas de match facile. C’est même très serré. Alors c’est une satisfaction pour nous d’avoir atteint l’objectif à trois matchs de la fin. C’est une réussite malgré que nous ayons été victime de beaucoup de blessures. Mais nous avons un groupe de 20 joueurs pouvant jouer à ce niveau. Malheureusement, nous n’avons pas pu aider jusque là la réserve« .

Maintenant que l’objectif est atteint, est-ce qu’Izon Vayres va essayer de décrocher la première place symbolique ? « Pour les quatre prochains prochains matchs, nous allons quatre fois l’extérieur dimanche nous retrouvons Médoc Océan que nous venons de jouer dimanche dernier pour le compte d’un match en retard. Après nous irons à Ambarès et on finira à la maison pour fêter la montée avec le public et l’ensemble du club. Avec Claude Hardy nous préparons la saison prochaine. Nous sommes un binôme nous avons chacun un rôle dans le club. Aujourd’hui la gestion des hommes très importante. En plus nous sommes sur une nouvelle ère, les mentalités ont changé. Il faut maintenir les gardes et ne jamais lâcher. Maintenant nous leur disons que nous ne travaillons pas pour une équipe, il faut avoir une vision club malgré toutes les difficultés. Autant la priorité était sur la première jusque là, autant maintenant, il faut penser à aider la réserve. Évidemment nous chercherons à terminer le plus haut possible et les joueurs ont envie de jouer la première place c’est possible mais ce sera difficile sachant que nous allons renforcer notre réserve et que nous subissons encore des aléas côté blessure. Mais, nous sommes capables de déplacer des montagnes quelque soit l’équipe alignée. Il faut essayer de continuer dans le cycle de la victoire« .